Quand Olfield il se fait bouffe l’oreille par Tyson, on s’empresse de mettre ça sous les feux de la rampe. Alors que quand un chômeur se fait bouffer ses droits par mère nation, devient en fin de droit puis à la rue, on fait tout pour éluder et cacher, entre le foot et le bilto. Après le stigmatisera. Au titre de la marche du siècle.
‘’ Mon général, des algérois ont été noyé dans la seine et puis il ya des traces de sang sur le pont ’’, octobre 61. ‘’ Mon général ? Vous êtes là ? ’’
La marche forcée et les gouvernements endoctrinés. C’est de l’autisme sur pattes qu’on dit. Aveugles et sourds. Les dégénérés nous pulvérisent sous leurs couronnes. Le monde à l’envers. Comme par devant, comme par derrière, c’est clair ? L’échiquier sans fond. Impair et passe. Face à terre, poussé contre les barbelés, ça déchiquette la peau.
Quand du sang s’écoulera de nos porcs. Grouik d’Amsterdamer 11°degré°6, 8°06 au tapis vert à rester sur le carreau demandé. à la roue de l’infortune, y a des marins qui chantent tirelimlipinpon sur le youki. Qu’est ce qu’ils ont les youkis manifestants. Faut qu’ils arrêtent de toujours être pas contents. Faudrait leur retirer le droit de vote. Faut qu’ils arrêtent de contester. Dresser des barricades, balancer des pavés.
‘’En rang les enfants, je ne veux voir qu’une tête’’, dit le corps professoral.
Ceux qui dépassent on les coule dans le ciment et on rebouche à coup de bulldozer. On élève en batterie, on donne des costumes couleur zébré. Tout est de plus en plus flou. Rester dans les clous. Chacun à sa place. Courbe l’échine, fais les mouvements de la brasse avec tes bras pour pas couler. Tous sur le pont. Et patatra, de qui cyclone et de qui tornade. Suivre le sens des vraies valeurs et agiter les petits drapeaux des nationalismes.
Englués de cécité de nos sociétés, ça sent le roussi, ça sent le cramé. Des témoins de Jehova de tous bords pour gober nos dogmes. Des crucifix à coup d’enclume. On vous avez pourtant dit d’éteindre le four, des 4 quatre coins de la grogne.
Alles Gut, Le monde brûle et on se radio bière foot plein la gueule. Des filles aux bas nylons pour gober plus de somnifères. Débat rési pour vendre mieux. Débat estival sur la femme qui danse la bourkada. Débat sur l’identité nationale. Au rythme endiablé des saisons qui passent sur nous. Y a des ours blanc dans nos têtes. On a la gueule sur la banquise, dans l’oubli vivace. Presse le pas, avance, au son des bottes. Des charters de pensées et des pastilles Vichy.
Abrutis de pilules ou lobotomisés à coup de décharges cathodiques. Les moutons on les tond et on les envoie à l’abattoir.
Des frappes chirurgicales, des pertes nécessaires. Le bruit, l’odeur et puis l’effort de guerre, et le sens du sacrifice. Va falloir se serrer la ceinture, jusque dans les tombeaux.
Demain temps nuageux sur l’ensemble du pays avec quelques ondées sur les Pays de la Loire, des orages à prévoir en fin de journée dans le sud est. Les températures maximales…
Circulaire ciblant les Roms. De la science fiction qui fait froid dans le dos. Surréalisme archaïque. La xénophobie gouvernementale. La putréfaction dirigeante. Des hôpitaux psychiatriques gavés d’insurgés et des hémicycles infiltrés de fous furieux.
Les liens entre immigration et délinquance au dessus des liens entre pouvoir et maladies des boyaux de la tête. La délinquance au pouvoir. Des bandes organisées. Des groupuscules qui chassent les Roms, les Gens du voyage, les étrangers, les Français qui ne sont pas « de souche », les parents d’enfants délinquants, et tous ceux qui ne cautionnent pas le bordel.
Frontex. Europe troupes unies. Des cadavres dans les containers. Demain dès l’aube, ils partiront. La milice viendra les prendre. Ils iront se cogner à d’autres angles, d’autres barques, d’autres charters, d’autres déserts. Un long voyage en mer. Ca suffoque. Ça étouffe. Sans oxygène les cris se font plus rares. Au bout d'un moment, ça s’éteint.
Et puis tout ficher. Tout sécuriser. Ficher tout le monde, tout le temps, partout. Le délire bureaucratique. On fiche, on fiche, on fiche. Des cases. Tout plein de cases. Des kilomètres d’Adn. Des codes barres éphémères. Du fichage périmé. Tu pourras le placarder à l’entrée des cimetières, ça fera bien pour le bal des morts vivants. Une journée de tirée 6 pieds sous terre et on sort du tombeau, on soulève la pierre tombale et on danse jusqu’au petit jour. C’est qu’on se marre dans les cimetières.
Souriez vous êtes cernés, comme par devant comme par derrière. C’est clair ? Barbelés et rideaux de fer. Faut que ça saigne ! Garde à vue. Comparution immédiate. Fichage systémique. Systématique le fichage de celui qui ouvre la bouche trop grand ou qui respire plus fort que la moyenne. Angle d’ouverture bucal maximal autorisé par le gouvernement : 33°. Pour votre sécurité, taux d’intérêt sur l’oxygène en hausse à 22%.
Si on pouvait avoir un gouvernement un peu moins fasciste en 2012, on sera quitte de rouvrir les camps. Ça fera des économies. C’est que ça coute cher les camps. Le tout sécuritaire. La fermeture des frontières. Les chasses aux sorcières. Si on pouvait avoir un gouvernement un peu moins fasciste en 2012.
[Déferlante] Tailladant à travers les champs d’extermination de nos rêves broyés.
S’ouvre la voie du grand délire. Nos pas creusent la ronde. Des cendres qui s’éparpillent aux milles et une folie des passions destructrices. De la poussière sur patte, Des cornées, des reins, des enfants. Destinées sournoises l’organisation qu’elle est soumise. Dans le moule coule la resplendissance des complaintes et des pleurs. Des messes noires aux fureurs des feux. Des colonies aux synapses nécrosées. Fureur enflammés des forces du désordre. Dans la nuit de la ville qui sommeille d’innocence perdue. Du rhum, des femmes, et de la bière nom de dieu. Chemins de croix fracassés d’ivresse.
Nous sommes des cendrillons et des greemlins en puissance.
A la folie galopante. Y a erreur système. Y a bug dans le programme. Les plans de restructurations. Ceux de reclassement. Il faut s’adapter aux défis. Polaires, bipolaires, multipolaires. Plier. Il faut se plier. Plier mondial. Embrigader. Motiver les troupes. Encore des stratégies markéting pour qu’ils se saignent, pour qu’ils renouvellent l’effort. De l’espoir vendu à perte de vue.
Cacophonies éparses, ça vrombit dans tout les sens. Claquement de pas sur pavés dépravés. Vox populi diffus, vacarmes intérieurs. Fracas dégringolés, nos décadences désarticulées à la croisée de nos ombres. Temps de guerres. Putréfaction des pensées. Fureurs des chairs, nuits obscures, loups hurlants. Aux artifices de nos pertes, un vent de fuite, à feu et à sang. Des champs bordés de flammes. A fleur de peau dans les feux follets de nos épopées pornographiques.
on couine, le visage meurtri par les bêlements du troupeau. Des marchés tout s'achète tout se vend. Des spoliations parce que le droit de cuissage et pasque la toute-puissance du marché. Des pluies de pleurs des peurs troquées. Décharné. Y a plus rien à l'intérieur. On redevient pion. Des yeux s'éteignant à la lueur de nos rêves indolores. On bêle, on moutonne jusqu'à l'apocalypse. Broyé A l’orée des lendemains qui gémissent. Chacun moutonne dans son coin pour mieux monnayer sa couenne le jour de l’abattoir. On est glissé. Devenus feuilles. On se glisse. Courant d'air. On existe plus. Tes pas s'effacent. S'effacent, dans l'oubli vivace des lendemains. Coupes gorges. Clous. Guillotines. S'accommoder des atrocités. On sectaire, on endort. Avançons. Il faut bien avancer non ? Avancer de plus en plus vite. Avancer plus vite que le temps. Remonter le temps. Jusqu’aux obscurantismes. Avance camarade, avance. Sinon on sera obligé de se sentir triste quand on verra ta gueule passer sous le rouleau compresseur. Alors presse le pas, avance, avec le martèlement des bottes de cuirs qui des claquent sur les plaques d'égouts. Les pas sont lourds. On ralenti la cadence et on voit le rouleau compresseur qui se rapproche. On s'enfonce. On se noie et on s'efface. Les yeux crevés. Plus que du blanc dans les yeux.
Laver plus blanc que blanc à coups de karchers. Emprisonner, exécuter ou suicider. Donner des Numéros aux pions.
Décharner la conscience collective. On régule, on dérégule. On flation, stagflation. Fragmenter, segmenter. Diviser, mieux régner. La fragmentation. Soutenir la caste, elle s'occupe de ses propres affaires, du coup l'intérêt général il passe à la trappe. Ça va seul, ça vacille.
Des sourires aux dents blanches. Corporatistes de l’ombre et médias complices. La classe charismatique. De la pop ! De la pop au bout de l'ennui. Pensée unique svp. Sacrosainte désinformation. Avec petit écran, führer des familles, compagnon des longues nuits d'hiver, musique lancinante qui nous berce, Jean-Pierre Penaud et France info, et les autres noms de la colonisation mentale. Des bouquets satellite à gogo pour s'endormir à foison. Fauteuil en cuir. Whiskey. Cigare max haavelaar. Gloss extra large. Et cette fille aux talons aiguilles qui déhanche. Flexion, extension. C’est Véronique et Davina.
De la Poussière
Et le bordel continue. Le maintien de l’ordre capitaliste. Démocratique et dictatorial. Les endormir. Les rassurer. Les paniquer. Les endormir. Et puis un bon bourrage de crâne. Voilà ce qu’il faut. La course vers le grand large. Motivons les troupes. Enivrons les. Qu’elles s’exécutent. Un bon bourrage de crâne. Dormez. Dormez on s’occupe de tout. On s’opium de brume. On dort à poids fermé. Sommeil agité, on braille à tue tête. On court et on crie dans le vide. Dans le désert, on draine des traînées de traces, on parle persan, on cri strident. Des sillons dans le sable. Les remous. C’est juste des paramètres à gérer. Des ajustements structurels. Des courbes de croissance à relever. Régulations. Spéculations. Taux d’intérêt. Et puis s’il le faut, on envoie l’armée, on s’en fout.
On a la gueule sur la banquise. Y a que des ours blanc dans nos têtes. On élève en batterie. On donne des costumes rayés, couleur zébré. Ambiance de la brousse, attention les secousses.
Il est revenu le temps des cathédrales. Le monde est stoone. Garou chante Grégory Lemarchal. J’ai jamais eu les pieds sur terre. Pourquoi je ris, pourquoi je pleure ? Pourquoi je vis, pourquoi je meurs ? Ça c’est le copain l’existentiel. L’éphémère avec de l’ordre du temple solaire et des suicides collectifs.
Toc ! Une gorgée de bière La société de l’homme moderne, les dents blanches et carnassières, divertir. Divertir et contrôler. Une société de la compétition. Pasque la toute puissance du marché. Virevolte d’éphémère, on s’efface dans la brume. Colonisation à coup de tubes cathodiques. Je prendrais une petite part de sainte vérité s’il vous plait. En dessert une dose d’oubli. On bouffe de la bille au banquet des banquiers. On emporte nos rages, éparpillées aux 4 vents des organisations mondiales.
Quoi d’autre ? Un café et un cacheton. Et l’addition dans la gueule. Faites montez les enchères, on vend au plus offrant. La fièvre de la pénurie. Le marché qu’il englouti tellement le pognon, que le pognon il disparait et qu’après n’en a pu du pognon, vide vide vide les poches, poches trouées, monnaies tombée. Tout vide les poches et tout volé par ici la monnaie. Des fureurs compulsives de l’achat. Tout est de plus en pus flou. Molesté dans le brouillard. A petit feu l’espoir et le rêve.
Europe troupes unies. On fiche partout… Systématique le fichage de celui qui ouvre la bouche trop grand, ou qui respire plus fort que la moyenne. Angle d’ouverture buccal maximal autorisé par le gouvernement : 22°. Pour votre sécurité, taux d’intérêt sur l’oxygène en hausse à 66%. Chaplin au pays des gueules noires et les pingouins qu’il faut sauver, on dirait des saumons qui sautent et qui couic, peuvent pas remonter le courant y a trop de harengs, pasque la banquise fond.
Oui Brigitte y faut sauver les bébés phoques. Initiales B.B. Bonnie n’Clide. Sous le soleil exactement. Quand tu vois comment l’icône internationale de l’émancipation de la femme elle est devenue raciste, tu te dis euh il n’y a plus de saisons. Oh vous savez ma petite dame, de notre temps.
Nos ombres s’amoncellent dans un chaos crescendo bruyant de bruit des bruits du monde. Cierges synaptique du dérisoire des insomnies de plus belle brulées au bucher des banquiers révolues aux chapelles de la désespérance Des petites voix à fleur de peau b Épileptique avec des bottes de 7 lieux. Raccrocher le wagon, se ranger dans le désordre de l’ordre établi. S’enivrer d’Errance. Tu te tiens bien droit dans ce monde en feu. T’ouvre les yeux.
Eberlués de nos propres tourbillons. Se saouler de parole jusqu’à ne plus se souvenir. Nos frissons primitifs pour envisager demain. Boire jusqu’à ne plus avoir soif.
Des hommes et de la poussière
Des multinationales privatisent le marché de l’air. Les cataclysmes écologiques succèdent aux coups d’états. Plus personne n’a d’emprise sur rien. On subit la vampirisation des pensées. On creuse des tranchées, on délie des barbelés, on tronçonne les arbres pour couper les routes. Bref, c’est le bordel.
Sous la pleine lune, il n’y a plus d’étoile du berger. Compose tes formules magiques et vas te noyer dans la marmite. Des druides y en a plus. N’en a pu des magiciens. Aux oubliettes des furies occidentales. C’est l’apocalypse on vous dit. L’arche de Noé s’est effondrée, le calypso est en travaux, envoyez le Clémenceau.
Le corps français traditionnel doit être responsable de l’accueil des étrangers
S’ouvre la voie du grand délire. Ça tourne, tout va trop vite, ça s’entrechoque au-dedans. Alors tu dévisses. Puis tu revisses. Tu oublies. Tu te souviens. Tu cherche l’oubli. Aux paradis artificiels. Vues troublées. Mouvements fluides. Sun lights du son à gogo. En devise du n’importe quel sens. Des tempêtes et des voix multiples. On s’égosille. On vomit nos pulsions. Ça trotte au galop dans la tête. Nous avons embrassés l’oubli. On se souvient plus de rien. On habite à l’autre bout du monde. Passé minuit, tout devient possible.
Le sens des vraies valeurs ? Vous prenez la 2ème à gauche et puis tout droit jusqu’au bout du tunnel, à fond bien droit, jusqu’à la grande lumière blanche. … Avec ceci ? Des pastilles Vichy. Et puis des piliers de comptoirs : ‘’Il faudrait que Le Pen il soit élu. Juste pour 6 mois’’. … Tu veux du rêve ? Alors donne donc ton pognon à la française des jeux. Regarde courir les lévriers. Après la météo, le résultat des courses. Cherche l'oubli. Réfléchis pas. Baballe. Bilto. PMU. Morpion. Astro. Keno. Oxo. A vous la terre.
On a glissé depuis 2007. La traversée de paris, ça sent le cramé, ça sent le moisit. Ce quinquennat ? De la pourriture il a dit le monsieur. C’est ça qui dit, deux points ouvrez les guillemets : ‘’D’ici on pourrait croire à de la pourriture en suspension’’.
Il faut se bercer d’autosatisfaction, il faut porter aux nues la valeur travail, il faut garder intact les schémas de pensées pré-pensés propagés. Il faut que ce système économique artificiel soit la réalité, et s’il broie l’humain et l’humanité, tant pis.
Écoutons nos walkyries classiques avec ferveur. Bradons nos libres arbitres. Donnons nos consentements. Lavons-nous de tout soupçon. Prônons la doctrine occident. Adoptons la politique de l'autruche. Rouvrons les croisades.
Les pulsations de l’air du temps. Portes blindées. Quartiers de haute sécurité. L'opinel des atrocités y dit qui veaux mieux collaborer avec l'occupant. S'endormir doucement. S'éteindre. Laisser faire. Flux monétaires. Systèmes banquiers. Libéralisme et tout le bordel.
La poésie du désagrégement des masses, de la putréfaction à l'oxygène. L’absolutisme poétique des infos. Nos guerres sur petit écran. Les charniers des JT. Le feu, le sang. Les tribus carnassières, les castes affamées.
Balancer des leurres. Des écrans de fumées. Que tout soit définitivement flou. On disparait dans l'anonymat des foules. On s'efface dans la brume. On est comme des naufragés. Egarés. Homme sans tête. On s'enfuit. On s’enfouit.
Et puis ça manque de rigueur, ça oui des politiques de rigueur. United nation. Les organisations mondiales de désorganisation. Fonds monétaire international. Banque mondiale. Va falloir se serrer la ceinture. Jusque dans les tombeaux. Tombes creusées. L'organisation des droits de l’homme loup pour l'homme. Ça va saigner.
Aux chuchotements furtifs, aux attractions ineffables, aux instants chavirés. Aux flots rugissants. Aux lampions allumés. Cours. Extirpe. Brise. Affole. Aspire. Trace. Tisse. File. Flottes. Plonges. Etire. Emporte. Enlace. Bouillonne. Croque. Dévore. Dévale. Glisse. Déborde. Exalte. Exulte. Rugis. Grogne. Couine. Perce. Délie. Tisse. Tout ce qui lien. Ravive. Réveille. Embrase. Serre les poings. Serre les coudes. Des phares aux résistances ancrées.
Au fil du vent. Advienne que pourra. Au gré des marrées. Sortir. Toutes voiles hissés. L’âme laminé. En lambeau. Eparses. Eparpillés. Déterrer l’oubli. Brandir sa fuite. Elever la voix. Cri commun, d’un commun accord. Encore ce souffle de vie qui coule dans nos veines.
Dire nous. Dire extension du domaine de la lutte, décolonisation de l'aliénation. Dire externalisation des systèmes de pensées. Dire village international. Dans un élan commun, raviver les groupuscules d'humanité, démultiplier les minorités. Prendre place dans la cité.
Poursuivre l’exil hors de la planète poussière. Éberlués par nos propres tourbillons. Parcourir les continents, à la recherche de la recherche. S’endormir à la lueur de rêves indolores, à l’orée des lendemains qui gémissent
Boire jusqu’à ne plus avoir soif, jusqu’à ce que nos tympans explosent. S’enivrer ne plus penser. Boire jusqu’à ne plus avoir soif. Boire jusqu’à se boire
Ode à l’instant, qu’il soit bandant ou bien branlant. S’osmoser vivant de vide. Crier et sentir le souffle de vie qui coule dans nos veines. Proxima station Esperanza.
Vivre par procuration d’hypothétiques lendemains, on sait pas combien de temps on va tenir finalement, redresser le pays tout ça, et puis l’effort de guerre et le sens du sacrifice, et puis de toute façon tout part en couille, y a des trucs qui vaut mieux mettre de côté – fuir, pas qu’elles s’ouvrent ! fermer les boites à démons, ébranlé par les nuits d’insomnie du monde, on crève à l’intérieur, les phase aigües, la décharge, la marche des moutons les trucs aberrants, tout ce qu’on doit taire, tout les trucs qui nous débectent, vomir le monde avant qu’il nous vomisse, embraser, foutre le feu, tout cramer, s’immoler, périr par le feu, déchirer à coups de cris le poids des murs et des silences
Tu vois les périphériques urbains en mode accéléré. Et les gens partir à la guerre. Tous les matins. La guerre économique, la troisième guerre mondiale, 4ème Reich et 5ème République.
Génération tyrannie du chiffre, esclavage et rouleau-compresseur. La colonisation globale. L’invasion de l’esprit marchand. Les dogmes de l’ordre néolibéral. Le plan Marshall perpétuel. La société idéale de l’homme moderne. Les dents blanches et carnassières.
Sous tempête de l'anonymat des foules. On s'efface dans la brume. On ne sourcille plus aux images de charniers. Et on flippe parce qu’on nous dit de flipper. Vampirisés à coups de tubes cathodiques. L’aliénation au nom de la rationalité économique. La pensée unique cours sur l’histoire. A force de bourrage de crânes ça devient la vérité. Sous contrôle.
Quoi d’autres, un café et un cacheton. Divertir. Divertir et contrôler. Et tiens l’addition dans la gueule. On gobe conneries et valium, le mélange est détonnant. On bouffe de la bille aux banquets des banquiers. Faites montez les enchères, on vend au plus offrant. La fièvre de la pénurie. Le marché qu’il englouti tellement le pognon. Que le pognon y disparait et qu’après n’en n’a pu du pognon. N’en n’a pu du tout du pognon. Vides les poches. Poches trouées, monnaie tombée. Tout vide les poches et tout volé le porte monnaie.
L’homme à terre. Des cendres aux 4 coins de la grogne. La courbe de croissance gangrène du terrain. Tu sais quand le membre il devient tout noir, et qu’après il faut le couper. Les cimetières pleins de cris. L’échiquier sans fond. Abrutis de pilules ou lobotomisés à coup de décharge électrique. Le cercueil et le corbillard devant la porte.
On est comme des naufragés, égarés, on se noye, on redevient pion, homme sans tête, décharné, y a plus rien à l'intérieur, tout s'efface, s'eclipsent les souvenirs, Plisse, ronge, équarquille, creuse, traque, traque sans relache, sème la tempête, vogue la galère, balaye tout sur son passage, on s'enfonce dans le sable, on voit le rouleau compresseur qui se rapproche, ajité de milles traverses transpersées et divagations, tout glisse et on peut pas débrancher, connecté H24, ça ronge, ça brûle, pasque des fois pion pense et c'est pas bon de penser pasque tout ça est absurde, galope à vitesse grand v vers toujours plus d’absurde sordide, avec le martelement du rouleau compresseur qui avance, quoiqu'il arrive
Avancer, il faut bien avancer non? alors pion il presse le pas, il avance, au son des bottes, les claquements de pas sur le pavé, dépravé dans les dédales, et les pastilles Vichy, Maréchal nous voila, On est comme des naufragés, égarés, on se noye, on redevient pion, homme sans tête, décharné, ah merde jlai dja dit ça, pardon, On est comme des naufragés… on est seul en pleine mer, des réseaux sous marins et l'on se perd dans les dédales, un crucifix pour clouer nos dogmes, au rythme endiablé des saisons qui passent sur nous
ça s'accélère, les aiguilles qui s'affolent et le matraquage psychologique, on devient congelé, on coule à pic, touché coulé, sait pas najé, on s'enfonce et ça repart, décollage immediat, on s'emafieuse la tête, on s'enfarine le crane, et puis on devient cynique ou froid, et c'est à ne plus rien comprendre, dessous les gens, dessus les élus dirigeants, qui tire les reines, qui tient les menotes, qui vérouilles les ficelles, l’onde sécoule, perce l’expension de l’univers
et puis ça manque de rigueur, ça oui des politiques de rigueur, va falloir se serrer la ceinture, jusque dans les tombeaux creusées, le fonds monétaire international, la banque mondiale, l'organisation des droits de l’homme loup pour l'homme
alors des leurres pour pas pleurer, boum, bouton rouge, les couleurs de la guerre, et puis les visions de nuits, pour mieux abattre les insurgés, tous les chats sont gris, des guérillas urbaines en devenir, sur le pont, et patata, de qui cyclone et de qui tornade, et wo, boum, cassé la contestation elle est toute cassée, domages collatéraux, colé au sol, scotché il est tout scotché le puzzule, le puzzule à coup d'enclume, et remettre la lutte à demain, et puis l'attraction terrestre, strike les pions, faut kssa ça pète, kssa saigne, de la bonne viande
ça va saigner, pieds et poings liés on est, on a les mains attachées derrière le dos, la corde se reserre et nos poignets saignent, on nous gave la gueule avec des chiffons suintant l’éther, nous endormir, nous endormir et puis nous supprimer, à moins qu’on deviennent les légumes qu’ils veulent là, docile et servile
toc, une gorgée de bière, quoi d'autres, reprenons, plus de rigueur, plus de rigueur, please, ordung, arbeit ils disent les soldats, Cadenassé. L’échiquier. Les pions. Les ficelles. Tout ça. Alors on boit la pire des vinasses, au cœur d’une démocratie, irréprochable, En voiture les voyageurs, la voiture par toujours à l’heure. Immigration choisie, départ volontaire ! Les pions, ils appliquent les consignent, Ils font leur boulot comme on dit, ils ne font qu’exécuter des ordres, Ils ne sont qu’un maillon de la chaine, ils font ce qu’on leur dit de faire. Le capitalisme carnassier vampirise et tronçonne, Nous, on ne fait que faire nos métiers, Qu’appliquer les consignes, on savait pas la poussière qui s’échappait des cheminées
Euh, on a beaucoup exagéré la collaboration, tout ça : C’est pas pasqu’on a un portrait d’Adolf Hitler dans sa cuisine qu’on est forcement antisémite. Ça sent le cramé, ça sent le moisit, même les cimetières sont pleins de cris , des cendres aux 4 coins de la grogne, la courbe de croissance gangrène du terrain, tu sais quand le membre il devient tout noir, et qu’après il faut le couper
show must go on, Et on devra être obligé de se sentir triste, quand on verra ta gueule passer sous le rouleau compresseur, on ne peux tout de même pas accueillir toute la misère du monde, ni le bruit, ni l’odeur, de la pourriture il a dit le monsieur, nous maréchal de France tu l’aimes ou tu l’a quitte
l’échiquier sans fond, pion se fracasse contre les barbelés, abrutis de pilules ou lobotomisés à coup de décharge électrique, les moutons à force de les tondre on finit par les envoyer à l’abattoir, le cercueil et puis le corbillard devant la porte, et puis des camps pour les kangourous, Avancer de plus en plus vite jusqu'à l'apocalypse, on bêle, et on couine, on moutonne, s'éclipse, se dissipe, s'évanouit, les tressaillements et convulsions de rêve
Ventiler les cerveaux, les vider, on sectaire, on endort, on devient des légumes, lobotomie végétative, la crucifixion, la course au Monopoly, Allez chtaganov, force de travail, vaille que vaille, broyé le visage meurtri par les bêlements du troupeau, chacun moutonne dans son coin, les doses de radiation, avance camarade, avance, flou les contours faut qu'ils restent, les castes affamées, les tribus carnassières, vampirisés, élevés en masse
En rang les enfants, je ne veux voir qu’une tête, dit le corps professoral, Ceux qui dépassent, on leur fait creuser leur tombe et on les jette dedans vivant, On les coule dans le ciment et on rebouche à coup de bulldozer, On entame les grands travaux directement sur les cimetières des champs désertiques, des hordes de zombis et puis des sociétés sécuritaires, de la musique classique, le sens des vraies valeurs, Souriez vous êtes cernés, Comme par devant comme par derrière c’est clair
Euh, le sens des vraies valeurs, vous prenez la 2ème à gauche et puis tout droit, Jusqu’au bout du tunnel, à fond, à fond, tout droit, et puis au bout du tunnel c’est la grande lumière blanche, Alors tu vois pas le mur en béton armé, alors quand t’es à fond c’est l’écrasement massif, tu te disloque, tu vois ta vie défiler, les murs se resserrent sur toi jusqu’à te broyer, tu te désintègre, tu redeviens poussière, le mur lui ne bronche pas
Perdus sous des rafales de bruit, on disparait ; l’avocat du diable et le débat contradictoire, pasque faut pas croire hein, on est en démocratie, donc il faut bien qu’il y ait débat contradictoire, et puis débat sur l’identité nationale, et puis des bas rési pour vendre mieux et gober plus de somnifères.
eh ! Va pas jouer seul dans ce bois gamin, On se cogne les murs, on se fracasse, des charniers dessous, de la putréfaction de masse, à l’orée des lendemains qui gémissent, poursuivre l’exil, hors de la planète poussière, s’endormir à la lueur de nos rêves indolores, parcourir les continents, à la recherche de la recherche, éberlués par nos propres tourbillons
des témoins de Jehova de tout bords pour gober nos dogmes, ennemis extérieurs, ennemis intérieurs, petit pont, grand pont, ladydi, La cervelle engluée, les idées qui s’affolent, l’étranglement, les idées elles circulent plus librement, comprimées, étouffées, ça surchauffe, ça ventile plus, y a de la fumée ça sent le roussi, ça sent le cramé, ça devient incendie, ça brûle de milles feux
Glisser dans la cécité de nos sociétés, jusqu’à l’ivresse, boire la pire des vinasses, toujours, rester dans les clous, sur le fil, passer l’alarme à gauche, collaborer avec l’occupant, catégorise, stigmatise, banalise, tout le monde est tout nu, sucé par les tics, des arènes sous vide, jeter bébé avec l’eau du bain, vrombissement des jets de pierre, des coups entre les gouttes, freaks monstre de foire agitent les petits drapeaux des nationalismes
Show must go on, on empale des pics dans la tête, les pieds englués dans le mazout, des messes noires dans des hangars de zones commerciales, on bouffe du corned beef des restes de nos guerres, à l’abordage, avec du ciment dans l’appareil respiratoire, pasque les particules s’accumulent, das ? die ? der ? particules ? le cerveau il se solidifie, se rigidifie, devient quartier de haute sécurité, Ça sclérose en plaques, ça devient du ciment dans les poumons, des balles à blancs dans la tête, enrichies au plutonium, on cloue les vérités à coups de massue, tranquille le totalitarisme
Alles gut, on nous vend le progrès, under kroon n’full moon, no more étoile du berger, Y a que des ours blanc dans nos têtes, pasqu’on a la gueule sur la banquise, comme les rois mage, en Galilée, suivez des yeux l’étoile du berger, Et comme moi, où tu iras j’irais, ours blanc dans nos têtes, jusqu’à San fransico, San fransisco se lève, quand la raison s’achève
Et avec ceci ? un café, l’addition, pueblo, pueblo in ground zéro, pueblo grosso merdo, jusqu’au cou, pueblo rojo suspendido, rojo plutôt que noir, pasque si c’est noir c’est peur et si c’est peur ça pousse au pireuuuuuu
Sous pulsation planétaire, des opérations de déportation spatiale, des petits soldats de plombs, dans l’air du temps, les hommes qui tombent, l’homme à terre, de la diplomatie, des dommages collatéraux, des pertes nécessaires, des frappes chirurgicales, des insurgés, des terroristes, et la peur dans les deux camps, dans les tranchées, les pions, de la chaire à canon, il fait froid à Verdun, c’est le froid de l’est, on est en première ligne et on à peur, on nous envoie à la boucherie , on nous bombe atomique, l’onde de choc balaye tout sur son passage, les pions sont littéralement désintégré
Des écrans de fumée bercent nos nuits blanches. L’effervescence baroque des temps anciens qui ressurgissent. Ça défile, ça déroule, on dévale. Les ombres s’éclipsent. Mélodies ancestrales des bruits de foules, l’éveil de nos éveils, au long cour des histoires indéfinies, cours sur les lendemains, nous effeuillent, on s’égraine, on s’éparpille, on s’enivre, on court nos destins d’aujourd’hui.
Vacarmes intérieurs. Vox populi éparses. L’air de la rue sent la poudre. Abjurer le temps des murmures. Se jeter dans la marre. Conjuguer les résistances. Conquérir nos identités. . Apprivoiser nos grognements sourds, les transcrire en hululements sauvage. Exaltation furieuse, bruissement vital. Battre le pavé. Reprendre nos villes. Tisser des phares. Creuser des brèches. Faire valoir sa voix. Prendre des bastilles. Faire des communes de paris. Brandir la sanguinolence. Braire sans trêve jusqu’à l’assèchement.
Braver la tempête, Sortir de la réserve. Eviter les pierres. Esquiver les coups. Délaisser les camps d'enfermements. Prendre à la gorge le minotaure. Tisser des cartes dans les dédales. Dire excroissance des anomalies. Démultiplication des velléités insurrectionnelles. Tout ce qui pourra enrayer le système.
S’osmoser vivant de vie. La boussole en bandoulière, on a mis nos briques. Dans le broll on contre braque. Les dimensions s’entrecroisent, et on entend au loin les clameurs de la foule, on dirait les foudres de l’accalmie, la résurgence de nos amnésies chroniques, des pulsions oniriques, faim d’ivresse, faim de vivant
Proxima station Esperanza, raccrocher le punching ball, débrider le déglingué. Se gourer d’aiguillage, se tromper de station, louper le train en marche. Pousser jusqu’à demain, aux hasards de l’errance. Conjuguer l’éphémère. Se souvenir du futur. Sous pulsation du temps, le monde des rêves avec ses lumières pour les fous.