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Show must go on. Avec du ciment dans l’appareil respiratoire. Les particules elles s’accumulent. Das ? Der ? Die ? Particules. Sniffe des saloperies. Longe les barbelés. Choisis ton cercueil. Laisse mijoter le toxique. Ca sclérose en plaques, ça devient du ciment dans les poumons. Suffoque, étouffe.

On glisse dans la cécité de nos sociétés. Ça tombe, ça glisse, ça tombe sur nos gueules. Y a toujours des trucs qui nous tombent sur la gueule. Des bourreaux carnassiers. Le jeu de l’oie. Les cases secrètes d’agissements occultes. Monarchie des temps modernes mélangée jusqu’à ne plus savoir comment c’est imbriqué.

On plante des trucs dans le cerveau. On empale des pics dans la tête. Du recel de pensées toute faite. Du blanchiment d’idées. On ratisse les vieux terreaux. On cloue des vérités à coups de massues. On se fait attaquer au bazooka, au nom de la présomption de terrorisme. On bouffe du cornet de beef, les restes des guerres d’hier et d’aujourd’hui.

Alles gut. On nous vend le progrès. Matraqué on met nos briques, dans le broll on contre braque. La cervelle engluée, les idées qui s’affolent. Comprimées les idées elles circulent plus librement. Ça surchauffe, ça ventile plus. Y a de la fumée, ça sent le cramé. C’est incendie, ça sent le roussit. Totalitarisme tranquille ça s’appelle.

Des messes noires dans des gros hangars de zones commerciales. On fait des chasses aux sorcières. Parce que des pions. Et toujours des pions. Sauf que c’est des vies qui se meurent. Des bulldozers dans la jungle sous projecteurs. Faut réguler les flux et dissuader. Demain dès l’aube, je partirais. La milice viendra me prendre. J’irais me cogner à d’autres angles, d’autres barques, d’autres charters, d’autres déserts.

Quoi d’autre ? On rationalise. On ra-tio-na-lise. Des objectifs. Il faut qu’il soit bon élève le ministre du racisme et de l’identité nationale. Faut que les gaulois ils deviennent des consangroins. Vient mon petit quinquin. Tu souilleras pas le sang de l’espèce avec tonton.

On contrôle, on flique, on inquiète, on poursuit, on traque, on casse, on sape, on broie, on train d’atterrissage. Et puis on aurait qu’à fêter les murs qui tombent. Epais opaque les murs, on se cogne les murs, on se fracasse. Et le bordel international continue.

On agite les petits drapeaux des nationalismes. Des charniers dessous. De la putréfaction de masse. Ça déterre les os. Les sacrifices ils sont nécessaires, les dommages collatéraux, on ne peut pas les éviter. La farandole des marionnettes et l'emmêlage pyramidal. Les gouvernements ils peuvent pas autrement, à cause de Bruxelles et de l’international. Délocalisations on n’y peut rien. Mondialisation c’est comme ça désormais. Des ficelles au dessus, banque mondiale, FMI, conglomérats, lobbies et mafias de toutes sortes.

Un jour un de mes cousins me dit : ‘’Il faudrait que le Pen il soit élu. Juste pour 6 mois’’. Sous la pleine lune, y a plus d’étoile du berger. Y a que des ours blanc dans nos têtes. Freaks monstres de foire. On a la gueule sur la banquise. Des hordes de zombis, de la musique classique et le sens des vraies valeurs. Souriez vous êtes cernés, comme par devant comme par derrière. C’est clair ?

Le monde est stoone. Garou chante Grégory Lemarchal. Il est revenu le temps des cathédrales. Non j’ai jamais eu, jamais eu les pieds sur terre. Tu veux du rêve ? Alors donne donc ton pognon à la française des jeux. Regarde courir les lévriers. Cherche l'oubli. Réfléchis pas. Bilto. PMU. Morpion. Baballe. Astro. Keno. Oxo.

Compose tes formules magiques et vas te noyer dans la marmite. Des druides y en a plus. Aux oubliettes des furies occidentales. N’en a pu des magiciens. C’est l’apocalypse, l’arche de Noé s’est effondrée, le calypso est en travaux, envoyez le Clémenceau.

On élève en batterie, on donne des costumes rayés. Couleur zébré, ambiance de la brousse. chanté Saga Africa, attention les secousses

Courbe l’échine, tout est de plus en plus flou. Tu fais les mouvements de la brasse avec tes bras pour pas couler. ça cognes dans la tête, les coups sur ton corps glissent. Tu tapes c’est ta façon d’aimer. chanté Can You feel the love tonight

On prive de sommeil, on sous alimente. On enseveli la résistance, on anéanti la rébellion. Garde à vue. Comparution immédiate. On coordonne le fichage systémique. Frontex. Europe troupes unies. Systématique le fichage de celui qui ouvre la bouche trop grand ou qui respire plus fort que la moyenne. Angle d’ouverture bucal maximal autorisé par le gouvernement : 33°. Pour votre sécurité, taux d’intérêt sur l’oxygène en hausse à 22%.

‘’En rang children, je ne veux voir qu'une tête’’ dit le corps professoral. Ceux qui dépassent, on leur fait creuser une fosse et on les jette vivant dedans. On les coule dans le ciment puis on rebouche à coup de bulldozer.

Des soldats de plombs. Dans l'air du temps les petits soldats. Plombés ils sont les pions. Les hommes qui tombent. L'homme à terre. Les guerres ça éclate tout un tas de pions. Le souffle de l'onde de choc balaye tout sur son passage, les pions sont littéralement désintégrés.

On entame des grands travaux directement sur les cimetières. On dynamite les ponts entre les peuples. On fait déborder les barrages pour mieux noyer. Des champs désertiques et puis des sociétés sécuritaires. Irradiés on se perche sur des câbles électrique. On s'indigne mais ‘’on n’est pas là pour changer les règles du jeu’’ elle dit la dame.

Fuir en avant, à fond les manettes. Rester à quai, aller au bout du réservoir, sortir de la réserve, délaisser les camps d'enfermements. Dire excroissance des anomalies, tout ce qui pourra enrayer le système. Prendre à la gorge le minotaure, tisser des cartes dans les dédales, chausser les sandales, prêcher l'oubli, reconquérir nos identités. Nationalité : terrienne. Espérance de vie : dérisoire. Pôle d'influence : en extension potentielle.

Salut cousin, qu'est ce que tu deviens depuis tout ce temps ? Le temps passe sur nous. Alors le passé on s'en fou. On élude. Devant. Devant, toujours regarder devant. Court, droit devant, droit dans le mur. Se presser pour voir la grande lumière blanche au bout du tunnel. Ils ont changé la chanson. Come back paternaliste autoritaire sur des générations post désenchanté. Des no man's land perdus sous obscurantismes. Des témoins de Jehova de tous bords, des charters de pensée, des cordes à linge au coup. L'intimidation de masses, la ponction de la lutte, la séduction nationaliste.

On vend le pays, on brade, on cadenasse. On prépare la société du ko, du non droit. Les conglomérats orchestrent la disparition de l'espèce. Marche ou crève. En route vers des sociétés de science fiction. Des opérations de déportation spatiale, avec les élevages de porcs et les déchets nucléaires. Des cauchemars d'insomnies. Des zombis éveillés. Déportation spatiale parce que les chambres à gaz ça fait mauvaise publicité.

On manipule l'atome, on sacrifie les nettoyeurs. Des fosses communes au nom de l'ordre unipolaire. Des odyssées de l'espace dans des grands hangars de zones commerciales. La conquête de la fuite en avant. Man on the moon aux rétines brûlées, casqués cuités, des idées mises en place bien comme il faut. Vaux mieux collaborer avec l'occupant. C’est mort ou vif la course à la réussite. Barbelés et rideaux de fer. Faut que ça saigne !

Tout de suite une réaction à chaud de Mikeline de Dax : ‘’On nous avait promis monts et merveilles avec la mondialisation, moralité, et bin moralité on l’a dans le cul, l’humanité entière elle l’a dans le cul’’ On l’a tous dans le cul, bien profond.

Guidés par des on ne sait plus vraiment. Aspirés par l'expansion de l'univers et la folie des hommes de guerres. Ce sont des hommes d'affaires. La terre c'était le charbon. Les charniers c'était pour jouer. Et puis pour faire de la place, parce que bon on ne peut pas accueillir toute la misère du monde… Ni le bruit, ni l’odeur…

We want an apocalypse know. Du sensas plein les yeux. On veut la voir l'apocalypse. Flotter dans le vide. Plus loin, dans le froid. Y aller, bercé par le blizzard.

Aux enfants morts nés, la marchandisation de la mise à mort, des machettes et lames à planter dans tant de corps, des compromis, de la diplomatie, des sacrifices à faire, des pertes nécessaires, des premières lignes à envoyer à la boucherie.

Des champs de batailles, des obus sous nos pas. Combien de noms inscrits, combien de stèles, combien de cimetières. Elles sont jolies nos petites routes de campagnes où les blondes comme les blés poussent, débouchent sur des rangées de stèles, pour dire mort pour des combats qui ne sont pas les nôtres.

On se met au premier rang et on a peur. Peur, pour la fierté de la nation. A la mémoire de nos frères, nos combattants. Mort les héros, mort la démocratie. De la charcuterie, viande saignante, plaies béantes, bafoués les cimetières oubliés, les mémoires délaissées.

Alors on les opiums de brume pour qu'ils partent tout de même au combat. On les gnole. On les kamikaze. Parce que l'état major. Parce que les grands de ce monde. Parce que le sacrifice. Il fait froid à Verdun. C'est le froid de l'est. C'est le front. Expire. Tremble. Décomposes toi. Des lambeaux de chairs. Des corps démembrés. No need to speak.

Prendre les devant. Ne pas attendre, la mort. Y aller à pied joint. Avec des bottes de 7 lieux. Accélérer. Accélérer le processus. La minuterie de l'horlogerie suisse. La mécanique de la précision, de l'incision. Des langues coupées et quelques pendus à l'entrée du village pour l'exemple. Et des nuages noirs.

La poésie du désagrégement des masses, de la putréfaction à l'oxygène. L’absolutisme poétique des infos. Nos guerres sur petit écran. Les charniers des JT. Le feu, le sang. Les tribus carnassières, les castes affamées. Le bilan est globalement positif, nous ferons mieux l'année prochaine. Nos objectifs de croissance sont réalistes, ils participent au bien être pour tous. Écoutons nos walkyries classiques avec ferveur. Bradons nos libres arbitres. Donnons nos consentements. Lavons-nous de tout soupçon. Prônons la doctrine occident. Adoptons la politique de l'autruche, ou de l'Autriche. Rouvrons les croisades.

Avançons. Il faut bien avancer non ? Avancer de plus en plus vite. Avancer plus vite que le temps. Remonter le temps jusqu’aux obscurantismes. Avance camarade, avance. Sinon on devra être obligé de se sentir triste, quand on verra ta gueule passer sous le rouleau compresseur. Alors pion il presse le pas, il avance, avec le martèlement des claquements des bottes de cuirs sur les plaques d'égouts. Les pas sont lourds. On s'enfonce dans le sable. On ralenti la cadence et on voit le rouleau compresseur qui se rapproche.

On est comme des naufragés. Egarés. On se noie et on s'efface. Décharné. Y a plus rien à l'intérieur. On redevient pion. Homme sans tête. Les yeux crevés. Plus que du blanc dans les yeux. Des yeux s'éteignant à la lueur de nos rêves indolores. On bêle, on couine, on moutonne jusqu'à l'apocalypse. Broyé le visage meurtri par les bêlements du troupeau. A l’orée des lendemains qui gémissent. Chacun moutonne dans son coin pour mieux monnayer sa couenne le jour de l’abattoir. Des marchés ou tout s'achète et tout se vend. Des spoliations parce que le droit de cuissage et pasque la toute-puissance du marché. Des pluies de pleurs des peurs troquées. Eradiquer les bugs du système. Laver plus blanc que blanc à coups de karchers. Emprisonner, exécuter ou suicider. Donner des Numéros aux pions.

Au bout de l'ennui. Les pulsations de l’air du temps. Coupes gorges. Portes blindées. Quartiers de haute sécurité. Clous. Guillotines. L'opinel des atrocités y dit qui veaux mieux collaborer avec l'occupant. S'accommoder des atrocités. S'endormir doucement. S'éteindre. Laisser faire. Flux monétaires. Systèmes banquiers. Libéralisme et tout le bordel. Les organisations mondiales de désorganisation. La fragmentation. Décharner la conscience collective. Fragmenter, segmenter. Diviser, mieux régner. Soutenir la case caste. La caste, elle s'occupe de ses propres affaires, du coup l'intérêt général il passe à la trappe. Ça va seul, ça vacille. On balance des leurres. Des écrans de fumées. Que tout soit définitivement flou. . On sectaire, on endort. On régule, on dérégule. On flation, stagflation. Et puis on sonne à ma porte. Flexion, extension. C’est Véronique et Davina.

De la pop ! De la pop, pensée unique svp. Sacrosainte désinformation. Avec petit écran, führer des familles, compagnon des longues nuits d'hiver, musique lancinante qui nous berce, Jean-Pierre Penaud et France info, et les autres noms de la colonisation mentale. Des bouquets satellite à gogo pour s'endormir à tire larigeau et tire linlipimpom sur le chiwawa.

Ennemis intérieurs, ennemis extérieurs, petit pont, grand pont, poteau. Lady di a dit : Didi didi, didi eh didi vois, didi didi, didi eh didi. Comme si jn’existais pas, Lady di est passé à côté de moi. Sans un regard, reine de Sheba - Sheba bourelet 3 étoiles pour votre chaton - Elle m’a dit zyva t’en fait pas. Tire linlipimpom avec la tête, avec les bras. De l’autre côté du mur, la frontière vous rassure. Lady di a dit : Chansons, blagues, contrôle d'identité, tombola et un peu plus loin les charniers. Ventiler les cerveaux, les vider. Des ondes en veux-tu en voilà pour sucer jusque le vent. Tout le monde il tsf et surtout la propagande officielle. Au bout d'un moment ça rentre dans les cervelles. Au fur et à mesure, ça s'infiltre. C'est poreux les cervelles. On devient des lugumes. Lobotomie végétative.

On disparait dans l'anonymat des foules. On s'efface dans la brume. On s'enfuit. On s’enfouit. On isole. On traite au cas par cas. Chacun dans son coin, on fait pas le poids. Du coup on est tous balayé. Même la neige a fondu. Et à force de fondre la neige, elle se retrouve dans les égouts. La belle neige blanche de l'insurrection, elle a une gueule toute dégueulasse. Elle est toute noire la neige des luttes, poisseuse la neige des grèves.

Et ça continue encore et encore. Hiérarchie des nations, raison d'état, impérialisme. C'est que le début d'accord. D’accord : le fil du rasoir, la ficelle. On serre plus en plus sur les poignets, jusqu'à ce que ça saigne. Les états s'effacent, et c'est à ne plus rien comprendre. Etat nation, état fiction, nation faction. L'araignée tisse. Le puzzle il est soudé au ciment. Tout scotché le puzzle. À coup d'enclume. C'est à ne plus pouvoir savoir qui tire les reines, qui tient les menottes, qui verrouille les ficelles. Dessous les gens, dessus les élus dirigeants. On s'emafieuse la tête, on s'enfarine le crane. Et on devient cynique ou froid.

Et puis ça manque de rigueur, ça oui des politiques de rigueur. Va falloir se serrer la ceinture. Jusque dans les tombeaux. Tombes creusées. United nation. Fonds monétaire international. Banque mondiale. L'organisation des droits de l’homme loup pour l'homme.

Les illusionnistes, la morale, le bien, le mal, tout ça. Ça s'accélère. Les aiguilles s'affolent et le matraquage psychologique. Et boum. Patatra. De qui cyclone et de qui tornade. Bouton rouge. Les couleurs de la guerre. Et puis les visions de nuits. Tous les chats sont sur le pont. Ça va saigner. De la bonne viande. Sans conservateurs. Big bang. Strike les pions. Le cercueil et le corbillard devant la porte. Dommages collatéraux.

Allez toc, une gorgée de bière. Reprenons. Plus de rigueur, plus de rigueur. Ordung. Arbeit ils disent les soldats. Quoi d'autre ? Ta gueule ! Ta gueule et parle plus fort. Pasque au plus tu parles fort, au moins on t'entend. T'entend ? Ça hurle dans la tête. Ça hulule. Donne mon une rime en ul. Et du rimmel sur la une. Imbroglio médiatico politico mafioso pourrisso scandalo aldento vivario rapido genocido assordissento cataclysmo carnassio.

Pasqu'on glisse 2007. On a glissé. On est glissé. On se fait feuille. On se glisse sous les portes. Courant d'air. On existe plus. Tes pas s'effacent. S'effacent, dans l'oubli vivace des lendemains. La traversée de paris, ça sent le cramé, ça sent le moisit. Quinquennat. De la pourriture il a dit le monsieur. C’est ça qui dit, deux points ouvrez les guillemets : ‘’D’ici on pourrait croire à de la pourriture en suspension’’.

On entend au loin les clameurs de la foule. La mémoire des morts vivants. Les mémoires oubliées. Un long voyage en mer. Ca suffoque. Ça étouffe. Sans oxygène les cris se font plus rares. Au bout d'un moment, ça s’éteint. L'iceberg empale. Des cadavres dans les containers. Et puis les communistes qui font rien qu'essayer de nous désorganiser. Des repères. Des règles. Des lois. Ordnung on vous dit.

À propos de la guerre en Irak et des soldats morts aux combats, W. a dit a dit : “ They died for a just cause. For the freedom ”. Ils sont morts pour une juste cause. La liberté. “ And they will not have died in vain ”. Et ils ne sont pas morts en vain.

Orwell a dit a dit : “ Il ne s’agit pas de gagner la guerre, mais de la prolonger indéfiniment. La guerre est menée par l’élite contre son peuple. Le but de la guerre est de maintenir la société dans la pauvreté et l’ignorance. Son objectif n'est pas de vaincre, mais de garder la structure sociale et politique intacte. ”

Des Barbelés partout. Et Puis des miradors, puis des chiens. La propagande et la chasse aux dissidents ayant provoqué l’emprisonnement, l’exécution, ou le suicide de l'ensemble des contestataires, chômeurs, précaires, rmistes.

En définitive ce n’est pas pour demain le grand soir. Tes rêves tu les passes au broyeur et tu fermes ta gueule. Reste nos esclavages et les échos cataclismés du monde. On subit la vampirisation des pensés. Ça tape, ça cogne dans les têtes. D’autres formes la concentration aujourd’hui. Et les camps des temps modernes.

On compresse, on lice, on polisse, on état policier. On façonne les individus. On les dresse les uns contre les autres. Les résidus, on anéanti leur conscience citoyenne. On dissous la résistance dans le moule. On traque la différence, on entame des chasses aux sorcières.

Résurgence des obscurantismes, dérives sécuritaires. Désinformation de masses, darwinismes et galiléismes. Dictature de la démocratie. Rouge de sang réfugié rependu. Muselage des contestants, matraquage des manifestants. Embrigadement des pensées, luttes de pouvoir et de territoires. Guerres civiles orchestrées par les gouvernants. Peur. Terreur. Délation. Alleylouya !

Mettre ses rêves au placard. Ranger ses rêves. En rang par 2. Rêves inversés t’es retourné. Exactions du quotidien abattu par l’oubli. Nos guerres sur petit écran. Nos charniers de Yougoslavie ou du Rwanda. Obscurantismes et folie sous cadences infernales de nos grandes épopées

Que s’opère la sélection naturelle ! La propagande se démultiplie. Des clameurs galopantes énonçant la fin du monde. Le confinement des chapelles entérine la nouvelle donne. La Peur de l’étouffement résonne dans les nationalismes les plus sournois. Des libres arbitres désorganisés s’amoncellent dans un chaos émergent. Des fratries de fratries consanguines s’en vont en quête de jeunesse identitaire.

Brûlés par les feux follets de nos épopées contemporaines. Le bleu de la mer dilué par le sang des exactions humaines. Bercé par le doux bruit de la tronçonneuse. Par les bottes de cuir sur les pavés. Par les cadences infernales de nos temps modernes.

Abreuvons nos sillons comme on nous l’ordonne. Prend tout les somnifères, jette-toi sous un train. Avec le tournis qui dévisse, alors tu revisse. Puis tu oublies, tu te souviens. Tu cherches l’oubli à nouveau. Tu dévisses, en devise du n’importe quel sens.

Ça ne reste plus sur les lignes, tout est de plus en plus flou. C’est un road movie, en cinémascope. Ambiance western, Séquence au ralenti. ‘’Nous planterons l’étendard sanglant de la révolution prolétarienne. Sur les racines fumantes du capitalisme défunt’’.

Ça grouille dans le vide, El Mondo dingo. Planète en charpie, dingues de vie en bouillie. Panique à bord, pas de pilote pour sauver du crash. Ni d’hôtesses pour embarquer sur l’arche. Temps Totalitaires, la gueule en vrac, on s’égosille, on vomit nos pulsions. Des no man’s land empilés, empalés par l’ordre tout puissant.

Ça fuse dans tout les sens, C’est champ de bataille. Under pressure, l’ordre établi du n’importe quoi. Ceux qui sortent du rang, il faut les remettre sur le droit chemin. Ceux qui crient, il faut les bâillonner. Don’t don’t don’t cross the border.

Apprivoiser nos grognements sourds. Les transcrire en hululement sauvage. Singing the rain, n’ don’t take this train. S’inventer toutes sortes de fuites. Tisser parce que c’est tout ce qu’on peut faire. Parce que Les tableaux de nos vies n’iront pas au musée. Boire jusqu’à ne plus avoir soif. Braire sans trêve jusqu’à l’assèchement.

Tu vois les périphériques urbains en mode accéléré, et les gens partir à la guerre, tous les matins. La guerre économique, la 3ème guerre mondiale, 4ème Reich et 5ème république.

L’échiquier, les pions, les ficelles. Clos les yeux, agite en vain le vent, souffle la poussière du vide. La marche des moutons l’embraser. Ou sniffer du zyklon ça ira plus vite.

Partir à la guerre, vide d’âme. Colonisation 4ème Reich, boyaux gisant sur le sol. Aux infos les images de Charniers des résistants déportés, et tout de suite la météo.

On ne ressent plus rien, tout glisse sur nous. Pays dévastés par guerres sciemment orchestré. La valeur profit par tous les moyens on cherche à maximiser. Plans de relance économique, coups d’états. Tue, torpille, bombarde, maximise. Maximiser le profit, crame tout, on s’en fou, des tranchées, de mourir demain. Aux paradis d’Apocalypse, tu te fais décapiter par les coups de crocs des zombis carnassiers.

Toujours cette même vision, aux hurlements des troupeaux décharnés, tu vois les mains des corps qui sortent de terre, aux cimetières endormis on ne dort plus, insomniaque du monde on est devenu, parce que la boucherie, cogner le morbide, la course continue, le monde brûle, les sirènes se taisent, il ne reste plus rien.

Je veux le bon point, je veux l’image, je veux les gantes alu et l’écran plasma, je ne vote plus, il y a des barbelés autour des assemblées nationales, les hémicycles se jouent à huit clos, l’armée guette à chaque coin de rue, les velléités contestataires on abat, on ouvre le feu, on tire à vue, ce ne sont plus des balles à blancs.

Les murs se dressent. Les feux follets s’agitent. L’écho des cris du monde qui se meurt. Où se pavane le progrès et n’importe quoi orchestrant l’apocalypse finale. La globalisation du carnage, boucheries mafieuses, charniers étatiques. Au cynisme froid des criquets destructeurs, des plateaux de plombs, des tranchées à ciel ouvert, éclats d’obus et champs de mines, traverses sauvages aux paysages dévastés.

Machine arrière. Machine arrière tout simplement. En marche arrière. A reculons. La marche bobine à l’envers. Mode accéléré. Ça défile. Aspiré. Tu revois tout. Les flammes. Les feux follets. Les pas perdus. L’errance. La quête. Les chimères. La cage à hamster. Le cyclique. La mélancolie. Le poison. Le rêve. L’oubli.

Fureur extensionnelle, ça crie à l’aide de la boue dans la bouche, essoufflé de peur, aux firmaments de nos nuits, d’insomnies on ne dort plus, on attend d’être conduit à l’abattoir, il fait noir, la génération chat crevé c’est nous, aux facettes obscures, coursives aux embouchures souterraines, aux confinements des couvres feux, la solution finale, c’est une odeur de fête - personne ne pourra s’échapper.

Allez tous à la douche. Fastes charnels des passions dévorantes, aux pétales de roses de l’innocence perdue, dans des vallées désertiques abasourdies par les frontières, nous devenons consanguins pour préserver l’espèce, génération chat crevé ou rat mort c’est pareil. Désormais n’importe qui pourra dire n’importe quoi, sous les colonnes d’opiums frelatés, des cascades de plombs en fusion, aux contrés des cordes cassantes, au bataillon des soldats inconnus, le nationalisme trotte tranquillement dans les têtes.

En attendant chacun cherche son salut aux chapelles de la désordonnance des parchemins des guides des cartes des plans troués et n’importe quoi on est dans une grande foire que tous crèvent en silence tandis que les murs se dressent, brulures indélébile aux furies d’outre tombe, saintes nations occident pour l’expansion du progrès indéfini, l’horreur aux mains propres, qu’on jette les peuples à terres qu’ils supplient ad vitam, le pouce de l’empereur tourné vers le bas, il n’y aura aucun survivant tous périront.

C’est que les chapelles guerrières consuméristes travaillent à l’international, le modèle occidental part en croisade, éventre tout sur son passage, à perte de vie l’endoctrinement, toujours plus de pétrole à spolier à ces peuplades primitives, pour acheminer toujours plus de marchandises, l’homme moderne embarqué dans une course sans fin, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien.

C’est qu’ils sont beau les drapeaux des croisades, trusts et conglomérats nous faisant ployer de mille feux éteins. Nous devons désormais acheminer la grande lumière consumériste, aveuglés par sa toute puissance, des marchés tout s’achète tout se vend, des cornées, des reins, des enfants, du rhum, des femmes, de la bière nom de dieu.

On plie et on ploie sous nos dogmes, la croissance de la croissance, les résurgences judéo chrétienne, les extrémismes de la post modernité, des coupoles occultes aux excroissances des groupuscules sectaires, à la sauvette du rabattage des brebis égarés.

Au revoir les enfants, on entend le claquement des bottes sur les pavés, des notes couleurs de la mort, l’attente du tombeau, couchés dans des tubes de verres, bulles insonores aux hurlements capitonnés, des soins palliatifs et services gériatries, des visages aux regards cadavériques, blafards aux corps putréfiées de vieillissements, des os croulants des tumultes du temps, squelettes figés aux ballerines sculptés, aux textures d’entre deux monde, saignent ces solitudes amoncelées, meurtris d’abandon, aux reflets du miroir disparu de rouille, le tapis rouge se déroule sous nos pas s’ouvre sur la grande lumière blanche au bout du couloir.

Résurgences de nos amnésies chroniques, des numéros aux pions et puis des costumes zébrés, les miradors de l’ordre, les chemises de l’anesthésie, le processus d’extermination de la race humaine, aux fantômes errant dans la transe, l’homme tombe, l’homme au visage craquelé, l’homme à terre, on ne le regarde plus, carcasses aux poitrines saturées, on se cancérise, synapses noircies, gorge tranchée langue pendue, silences aux milles charognards, les mégalopoles urbaines engloutissent toujours plus, du bitume dégueulasse aux pions endoctrinés, parqués dans des cases, aux scintillements des civilisations perdues.

La course continue, aux mémoires oubliées, aux orages d’inconsciences, aux pensées putréfiées. Du forage grand format, on fore partout, on fore tout le temps, on fore tout ce qu’on peut spolier. Nos bouches grandes ouvertes, expirant la transcendance funèbre, accouchant de cris lugubres, nos bouches grandes ouvertes nous avons faim, aux chuchotements furtif, aux hivers enlacées, nous avons faim de vivant, nous avons faim d’ivresses, faims de fureurs et de spasmes. C’est magnifique tout ce blanc sur le bas côté, on dirait les foudres de l’accalmie, la suspension mille fois renouvelée du sursis, 2150 fois tu retourneras ta langue dans ta bouche, avant de fermer ta gueule pour de bon. Génération chat crevé ou rat mort c’est pareil.

On veut être dégueulasse tu sais, ouvrir la poitrine, brandir la sanguinolence. On veut le châtiment du rat, du rongeur qui dévore tes organes, des cris résonnant aux cimetières anonymes, frissons de spasmes sclérosant la colonne vertébrale, foudres sataniques claquant les mysticismes d’outre tombe, aux saveurs calfeutrées de métastases des petits crabes qui te rongent. Quand tu contemple le vide, tu as envie de plonger, cela serait pareil se jeter par la fenêtre, le rire en ruines enlacé de secousses, aux contours du vide sombres fêlures assassines titubant dans l’oubli de l’échappée sauvage.

Ce n’est pas si compliqué la folie je te dis schizophrénie ouvre ta porte dans ces eaux troubles que l’on éponge la vinasse des contrées inexplorées. Glisse lentement, résurgences amniotiques subordonnent l’horizon, furie aux atomes propagés, s’écoulant vivace, glisse le cours de l’histoire, des kilomètres d’équations insolubles attirées par les sirènes du vide.

Toc toc toc. Was passiert ? Qui est là ? Toi il faut que tu retournes à l’école maintenant. La recrée est finite. En rang par deux. ‘’Je ne veux voir qu’une tête’’ dit le corps professoral. Destinées sournoises toute entière l’organisation qu’elle est soumise judéo chrétino capitaliste, c’est une course à la carotte jamais on n’attrapera le bâton, flux monétaires lugubres lsd, la morale de la connerie suicidaire du monde marchand

Et surtout les objectifs guerriers. Coupe franche dans les budgets, cisaille syndicats et droit de grève, des plans de restructuration, aux redressements fiscaux, spoliations ajoutées aux valeurs de l’endoctrinement, des licenciements économiques aux grands bassins industriels, s’envolent les délocalisation des chevauchées sauvages OPA, dilapidés les services publics, d’ouvertures de capitaux aux parfums d’enterrements, aux mains des mafieux qui se frottent à l’ivresse de la toute-puissance du pouvoir, d’offres publiques d’achats d’emprunts russes et puis tu achèteras euro tunnel sous la manche, la foire de la libre circulation, mais pas pour tout le monde, brebis embrochées, plus qu’à faire les poches des cadavres. Allez rigole, nous serons vivants, pas très longtemps, la bave trisomique s’écoule des corps qui se meurent, l’épilepsie de nos nuits de plus belle s’effiloche, errance colonialiste aux étonnements tétraplégique, s’éclipse du chaos social des décennies de reproduction de conneries t’aliénant l’opinion qu’ils te disent ce que tu dois faire ce qui est bien ce que tu dois penser. Au garde à vous obéit, obéit reste dans les clous.

On voit des SS partout, le bruit des bottes de cuir sur le pavé, martellement de l’avancée des troupes sanguinaires sur la ville endormie égorgeant les insurgés pour la survie de l’ordre. Dormir, on veut dormir, donnez les doses d’oubli, cogne l’écho de nos sourires c’est des farces qu’on s’invente la pantalonnade des faux fuyants. Purulences anachroniques, bercés aux cauchemars des fureurs extensionnelles, des pas titubants vers les abris anti atomiques.

Fusion de l’atome couleurs gerboise le souffle chatoyé à nos pertes fracas sur l’asphalte des tonnes d’aciers sectionnées s’effondrant sur elle-même collapse s’effondre enseveli décombres démolition des guerres de conquêtes. Oui sauve toi, cours plus vite que le rouleau compresseur, si tu trébuches, il t’écrase, c’est qu’il fait plusieurs tonnes, tu ne fait pas le poids, ça ne durera pas longtemps, quand l’engin passera sur toi, les os broyés chevilles tibias genoux craquellés les hanches pressées la cage thoracique réduit en miette corps petit morceau de poussière flaque aux traces dilatée jusqu’à la délivrance du crane broyé.

Des containers où s’entassent les peuples à terres, on marche dessus les morts, rien ne pourra calmer la tempête, que l’on débranche les fils de l’appareil respiratoire que ça suffoque pour de bon qu’on en finisse.

Déjà mort au premier cri la gangrène de la putréfaction à l’oxygène ADN prélevé pour le fichage systématique de l‘éventuelle rébellion qu’on injecte dans les veines le poison mortel. La castration des substances chimiques couvre feux du Ko totalitariste.

Cauchemars d’aujourd’hui l’infamie du bras armé la transhumance de la fureur. Le broyeur continue d’avancer terreur des croisades d’aujourd’hui et demain qui s’assèche.

Dans les clous tu restes ta gueule fermée on finira crevés dans les égouts empalés sur les buchers brulés vifs dégénérés, dedans de nouveaux charniers de basalte, frissonnant des secondes qui s’égrènent du je me meurs à petit comme tout à chacun, infirmière amenez la camisole, muselez le à coup de coups de poing infirmière, le patient n’a pas pris sa pilule compressé dans la casse des furias corps fracassé en contre bas.

Tu sais il y a des barbelés jusque dans la méditerranée, des barrières de corail aux planctons dévastateurs des barques débarqués de noyade d’amnésie, corps éventrées plaies ouvertes saute par la fenêtre état policier brutes épaisses forces du désordre raciste pleins pouvoirs de cette France colonialiste jusqu’au bout du langage et consorts qu’on instruise ces indigènes qu’ils crèvent puisqu’ils se révoltent

Ne nous oblige pas à gaspiller une balle, va de ton plein gré dans ton cercueil, milices citoyennes de la bienséance, trouve le repos pas qu’on t’y oblige, vas donc voir là-bas pour gueuler à tue tête tout le monde s’en fout.

S’infiltrent blattes et cafards ça grouille à l’intérieur chair bouffé des vautours traders la police des frontières te réveille dans le transformateur des émeutes amnistie plaies ouvertes la chair gangrenée de vermines des engins de la sophistication que l’on nomme démocratie.

Sous la gorge si tu bouge bronche conteste courbe l’échine les forces de l’ordre dévastatrices, des pensées capitaliste alleylouya coups de matraques boit le vomi de la marmite noircie quand s’arrête la course caressant l’oubli enflammés pétales de roses aux fureurs des synapses nécrosées puissances corporatistes d’autisme endoctrinant le bordel des crachats dérisoires

Dis bonjour à saint pierre parce que on ferra la fête bien sur, dans le moule coule la resplendissante des complaintes et des pleurs quand bien même le désordre qu’importe les saisons des employés du rail de la positive attitude jusque la rage des insoumis.

La marche de la mort reprend ses draps. Shoah qui glisse sur nous comme un détail de l’histoire aux cendres qui s’éparpillent aux milles et une folie des passions destructrices. Matrice séquentielle mécanique de la précision société sécuritaires résonnent l’écho des cris du monde qui se meurt dans des bains de sang inextricables destinées perdues messes noires klukluxklan corporatistes trusts orchestrant l’apocalypse finale, il faudra bien que l’on se coltine mein Kampf et puis la bible, qu’advienne un tas de braises aux fureur des feux, de la poussière sur patte on devient, des hordes de moutons zombis dans les cimetières psychiatriques de l’occident chemins de croix nos cranes se fracassent d’ivresse dans la chambre à gaz jusqu’aux fours crématoires nos corps disparaissent à jamais.

Fureurs maladives tout s’affaisse glissade épileptique se raccrocher aux branches dans la chute endiguer le flot rugissant aux dérisoires effarements nocturnes souviens toi le grand tourment la paralysie la crucifixion happé par les ombres chimères des visions d’âmes flottantes cauchemars filigrane des passerelles d’outres mondes chapardeurs de vies.

Houston, on a perdu le contrôle. Je vois les feux follets noirâtres s’agiter Houston. Anges noirs exorcistes en transe orgies des vampires apothéose des morts vivants Qu’elle cesse, et que tout s’arrête.

Génération karcher et sociétés sécuritaires. Génération tout seul tout devient possible et transformateur. Génération travail, famille, patrie. On solde le pays, délocalise, privatise, c'est la crise. Travail plus et conteste moins.

Chacun cherche son autorisation de séjour dans son coin et hop, tout le monde en charter. Pensée unique, propagande, désinformation. La colonisation mentale au bout d'un moment ça rentre dans les cervelles. Au fur et à mesure, ça s'infiltre. C'est poreux les cervelles.

Alors Boulimique on devient pour s'emplir jusqu'au vomissement. Baver ces jours tendus sur l'écume de nos spasmes. La tension des frontières, les lignes de hautes tensions financières au dessus de nos têtes. Au rythme endiablé des saisons qui passent sur nous. Mondialisation obligatoire on te dit !

Les Pulsations cardiaques elles ralentissent. Occident, ça devient difficile dire bonjour à voisin quand on est abimés du monde. Et puis des Bouteilles à la mer. Des trocs de bons sentiments à défaut d'échange de bons procédés.

Campagnes de vaccinations pour injecter des virus d'illusions. Opérations marées noires dans les têtes. Pour la fabrication du consentement de l'opinion publique occidentale. Pour dire insécurité et pour dire immigration. Aux oubliettes les murs et fortifications de l'Europe. Les boat people qui s'échinent et s'échouent sur les îles tampons. Après on leur donnera des Numéros et ce sera un détail de l’histoire.

Au garde à vous, des charters d'amalgame, parqués dans des no man's land, lobotomisés dans l’esquisse du n’importe quel sens. Caches toi pour mourir. Crève en silence. Le Bitume fond même en janvier. Maximiser les profits, maintenir haute la courbe prix. Tant pis pour ceux qui crèvent la dalle devant les portes blindées du centre commercial.

Le bilan est globalement positif. Ignorée la dévastation bar la croissance. Le tsunami capitalisme qui crève les hommes.

Du désert à perte de vie. Redresser le pays. Et puis l’effort de guerre. Et le sens du sacrifice. Et puis de toute façon tout part en couille. Trouve ta liberté dans les champs de coton. On trompe l’ennemi, on le noie, individu cassé concassé. Même on fout le corps humain direct dans le feu. Ce bon vieux Wagner et les chefs d’orchestre du bordel d’aujourd’hui

Alors on parle du passé parce qu’on ne vit plus. On ressasse les bonheurs révolus. L’époque de nos joies enfantines. Enterrées nos carcasses. On n’a plus rien en quoi croire. Alors on boit la pire des vinasses. Et l’horloge tourne.

On a pourtant tout bien fait comme on nous avait dit. On a suivit nos maîtres penseurs. Les guides de nos conduites. Les leaders d’opinions de nos actions. Mais ça fait un bail qu’ils nous vendent du vent.

Les cris les SOS partent dans l’espace, dans l’oubli vivace. Nos rugissements évanouis. Quand on joue à la marelle, on se fracasse le crane sur le pavé. Qu’est ce qu’on ne va pas inventer pour se sentir vivant.

On spectateur d’apocalypse, iceberg droit devant. Et pis l’écume elle fait la beauté de le monde. Avec plein de rires de petits n’enfants. Tandis que les croulant s’affaissent et disparaissent. Et que les autres courent, ceux qui peuvent courir.

Les dieux nous manquent tellement. Un guide, une fureur. Tu vois quelque chose qui fond le je dans un grand nous. S’absoudre. Faire fit d’exister. Glisser un songe dans une urne. S’en remettre aux assassins chère et belle démocratie des lumières dans la nuit. Et toute cette merde qu’on nous vend sans relâche à longueur d’arrêt. Sans crier le temps, sans se garder de se garer, un instant.

Calliente ! Des flammes, des feux follets et puis des charbons ardents. On enfourne le charbon jusqu’à ce qu’il y en ait plus. La pendule de l’entrée ne s’arrêtera pas sur midi. On nous vend jusqu’au vomissement, à coup d’enclume dans le gueule. Sucés jusqu’à la moelle pour des combats qui ne sont pas les nôtres.

Ébranlé par les nuits d’insomnie du monde. La Structure international du bordel mondial. La marche du siècle. La marche ou crève. Faut rester dans les cases on te dit ! Apprendre à devenir esclave, anéantir l’autonomie. Et puis la pensée tiens, aux oubliettes.

Même la neige a fondu, et à force de fondre la neige, elle se retrouve dans les égouts. La belle neige blanche, elle a une gueule dégueulasse. Elle est noire et poisseuse.

Le bruit, l’odeur. L’identité nationale. Foutre le feu. Tout cramer. Déchirer à coups de cris le poids des murs et des silences. Vomir le monde avant qu’il nous vomisse.

Taire. Les complaintes interminables, les litanies infâmes. Abolir le mur des lamentations. Entamer la traque. Courser nos destins. S’absoudre dans l’ivresse. Eveil de nos précieux magnifiques en nos intérieurs dévoués. Perchés perdus enivrés par les sirènes de la nuit.

Dernières lueurs du jour. Hiver embrumé. L’aurore boréale. Au soir d’hiver. Des pluies de glace, recouvrent la ville d’un manteau de froid. Fureur de vivre des volcans intérieurs. Advienne que pourra. Aller simple pour la terre. Sans carte de réduction. Ni d’hôtesses pour embarquer sur l’Arche. Proxima station Esperanza.

textes/dalida10.txt · Dernière modification: 2017/07/07 23:28 par bicarbonate