15h40, c'est pourtant facile merde… Enregistré en ce fameux jour du mois de juin, où le sort s'est acharné contre notre amie Aldjia, mais c'était compter sans la solidarité de quelques fougueux compagnons ardennais qui passaient là à tout hasard, qui ne pouvaient pas rester insensibles à cette grande épopée dont la conquête des pyrenéesnéné, nénénéné, néné, n'était que le commencement.
On retrouve dans cet album toute la dynamique engagée à travers 6 Mai si. Un joyeux bordel merveilleusement orchestré avec une sauce au jus de sanglier : brutal, sauvage et spontané.
Le style est toutefois bien différent en ceci que dés les premières pistes, s'installe une volonté certaine d'aller vers des chansons à texte et vers de la composition instrumentale progressive. [ grande composition orchestrale si je puis dire ]
Pour cet album, l'inspiration vient tout droit d'évènements amusants du quotidiens : des problèmes de train (retards, annulations…) ou la perte de sa carte bleue.
Alors que nous voilà les mains plongées dans le sac à main d'Aldjia, quel joie de retrouver la densité de ce moment à travers ces quelques pistes. Nous retrouvons - et ça semble devenir un classique du duo - 3 tracks directement dédiés à Sabine. Trois tracks pleines de textes, d'ironies, de violence et d'amour.
Un fan incontesté de Bicarbonate comprendra ici un message directement adressé à Léo, clarinettiste-violoniste-cassettiste de la bande. Un message d'amour et de haine, à écouter dans sa salle de bain auprès du feu. Nous sommes ici en présence d'une histoire, qui nous est racontée avec les sons de bicarbonate. Je vous souhaite une bonne écoute, et un bon voyage!