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Libération animale

Aujourd'hui le veganisme et la libération animale sont passés dans la pop, on en fait même des films (Bold Native, A.L.F.,…), tandis que dans les milieux d'extrême-gauche, la pratique demeure minoritaire ou partielle. En France, le végétalisme connaît un timide essor auprès des restaurateurs. Dans les grandes villes allemandes, des restaurateurs non spécifiques comprennent qu'il est dans leur intérêt de proposer une option vegan au menu, sans pour autant toujours maitriser l'idéologie derrière cette nouveauté.

Si vous avez soif de bonnes réflexions, la revue des cahiers antispécistes, les premiers numéros en particulier, font référence sur le thème.

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Éxigence de cohérence

Point à développer éventuellement.

L'antispécisme est une éxigence de cohérence. On nous rétorque souvent les mêmes choses dès lors que l'on dévoile que l'on est végétalien(ne). Il est dès lors assez simple de préparer les contre-arguments, qui constituent le par-coeur du végétalien qui devrait avoir réponse à tout. Il est pourtant fatiguant d'être placé systématiquement dans cette position défensive. Elle nous amène souvent à: * rediscuter de points de biologie (oui mais la carotte, et les champignons qui ne sont pas des végétaux ? etc…) * rediscuter des conditions d'élevage d'animaux qu'on dira respectueuses, et de s'expliquer sur les “et si…” en quoi elles sont malgré tout insatisfaisantes On entendra souvent rétorquer que “un tel prend soin de ses poules et qu'elles sont heureuses et élevées en liberté…”. Il s'agit souvent d'un bien-être relatif, mais il est tout de même difficile de critiquer cette situation idyllique de l'élevage. Ainsi soit-il, consommez ces oeufs sans remords si ces situations vous conviennent. On a hâte de vous voir vous restreindre effectivement à cela, car la consommation de ces produits idylliques risque d'être exceptionnel plutôt que votre quotidien. N'allez pas prétendre qu'une cage au fond de votre petit jardin soient un cadre de vie idéal et une illustration de liberté pour l'animal que vous exploitez. L'antispécisme remet en cause une bonne partie de nos rapports aux choses, on attend de lui d'être un système de pensée complet et que tout soit bien rangé en son sein, le vivant bien classifié, et les comportements toujours appropriés. Ce n'est pourtant pas sa force. Sa force c'est de montrer les contradictions de nos éthiques politiques et de nous encourager à adopter un style de vie qui soit plus cohérent. Nous n'aurons jamais le fin mot de l'histoire et il nous faut admettre un “deuxième temps”. Il s'agit d'abord de cesser nos oppressions flagrantes, puis espérer pouvoir construire nos pensées autour de ces cas limites, lorsque l'oppression aura cessée.

Carences théoriques

  • C'est triste la vie sans chat domestiqué, n'y a-t-il vraiment pas moyen de mettre une poule de côté histoire d'avoir 2-3 oeufs ? Quel mal y a-t-il à l'égard de l'exploitation douce, d'avoir une chèvre et quelques poules chez soi ?
  • Comment envisager les rapports entre humains et animaux: domination, exploitation, ou le consentement ? l'indifférence ? le vivre ensemble ? l'entreaide à tout prix ? Sous-question: les nuisibles, la “régulation” (ours)
  • Qu'est-ce qui justifie et impose une éthique, aussi bien chez les animaux humains que non-humains ? Est-il suffisant de contrer l'idée de la loi du plus fort, et quel poids peut avoir le véganisme face à l'histoire des écosystèmes ?
  • Si l'antispécisme est une prise de position implicite sur l'évolution des espèces (sensibles), quelle est cette position ? Ce choix de privilégier ce qui est proche de nous est-il juste anthropomorphique ? Et quoi si c'est notre existence même qui pèse défavorablement dans le calcul de la souffrance animale ?
  • Nuire à l'animal, et nuire à son milieu de vie. L'antispécisme intègre-t-il nécessairement une dimension écologique ?
  • Et la chaine alimentaire c'est du pipeau ?
  • Et en Alaska, tu fais comment ? Les inuits bouffent majoritairement du poisson et de la viande, des oeufs… aussi des baies/plantes l'été. Le vegan doit refuser de vivre dans certains espaces, y compris sous l'eau et sur la lune. Mode de vie plus adapté (et en réaction, qui a pris naissance par) à l'occident ? Exigences sur le mode de consommation ⇒ on connaît les ingrédients car on connaît la recette.
  • Le paradoxe du vegan mangeur de bananes: *squick* *squick* font le bruit des petits animaux écrasés tandis que les bateaux roulent dessus, alors que si on avait mangé des animaux «local», on en aurait tué moins.
  • De nombreux discours antispécistes montrent l'exploitation intensive, pourquoi ne pas dénoncer l'exploitation douce ? Des esclaves bien nourris ?
  • Frontière entre les êtres vivants sensibles, et les êtres vivants non-sensibles. Est-ce un problème en soi déjà de marquer une frontière ? Le domaine du vivant n'admet probablement pas de frontière.

Véganisme et Agriculture

C'EST PAS BIEN l'élevage.

Permaculture

Véganisme et récup alimentaire

Compatibilité entre récup' alimentaire et véganisme/antispécisme.

Tracts, matériel, propagande

B12

Citation:

Les bactéries de l’intestin comme source de B12. Il y a des preuves certaines que les bactéries de notre intestin fabriquent de la B12 que notre corps peut utiliser. Dans une expérience courageuse conduite dans les années 1950, Sheila Callender a collecté les selles de végétaliens souffrant de déficience en B12, Sheila en fabriqua un extrait et le donna à manger aux volontaires. Cela cura leur déficience. L’expérience montra que les bactéries de l’intestin produisent la B12, mais que cela se fait normalement trop bas dans le tube digestif pour être absorbé – d’ailleurs les volontaires ne seraient pas devenus déficients si cela avait été possible de l’absorber. Le fait que leur déficience ait été comblée prouve que l’adéquate B12 active est produite par les bactéries de l’intestin, mais généralement dans le colon où elle ne peut être absorbée, alors que plus haut dans le petit intestin, elle peut être plus facilement absorbée. Pourtant quelques personnes peuvent certainement produire de la B12 par les bactéries de leur petit intestin. Dans une étude publiée en 1980, des échantillons de bactérie ont été pris dans le « jejunam » et « l’ ileum » (petit intestin) d’indiens du Sud en bonne santé, et ont été mises en culture dans un laboratoire, et pour analyser la production de B12, 2 méthodes d’essais microbiologiques ont été utilisées, comme la chromatographie. Une grande variété de bactéries avait produit une grande quantité de vitamines ressemblant à la B12 dans le tube à essai. Le bon facteur intrinsèque, nécessaire pour l’absorption de la vitamine, est connu comme étant présent dans le petit intestin, alors si les bactéries produisent aussi de la B12 quand elles sont à l’intérieur du corps, la vitamine peut être absorbée. Néanmoins juste 1 molécule sur 30 ressemblant à la B12, qui a été trouvée dans la selle humaine, était la forme active de la vitamine, ce qui peut être plus que suffisant pour avoir les apports adéquats – à peu près 5µg par jour – si elle est produite dans le petit intestin où elle peut être absorbée. Chez quelques personnes, la production de B12 par les bactéries existe certainement dans le petit intestin où la vitamine fabriquée peut, au moins en théorie, être absorbée. La contribution exacte que ceci apporte aux besoins en B12 des végétaliens reste à clarifier.

Liens

Réflexions

Zines

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Le lait végétal/animal et la santé

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article/vegan.txt · Dernière modification: 2022/05/13 21:57 par fab