Petit dossier et liens, à la base destiné à un projet de “map” (carte) pour le jeu video OpenArena. 2 personnes principalement actives dessus: le mapper (modélisation de la map), et moi-même (faire une piste sonore). L'occasion de se renseigner un peu sur le folklore pirate…
Je dois avouer que je ne connaissais strictement rien du sujet puisque j'en étais toujours à penser que c'étaient tous des espéces de vikings un peu plus moderne qui allaient de villages en villages et de bateaux en bateaux pour voler, violer, frapper, tuer, écraser, noyer, percer, égorger, canoniser… Alors qu'ils étaient apparemment plus civilisés que la moyenne des hommes de l'époque ! En effet, les pirates répondent eux aussi au fantasme des “gangsters à l'ancienne” qui étaient, d'après ce qui est dit, des sortes de héros maudits à qui jamais le ciel ne sourit ! De véritables hommes de principes, plus fiers et plus respectables que ceux qui crévent en restant dans le droit chemin ! Ce qui me raméne à la citation d'un auteur, dont j'ai oublié le nom, qui disait que lorsque le monde serait fait de rêgles immorales, alors il serait fier d'être qualifié d'hors-la-loi. Quoi qu'il en soit, à une époque où le capitalisme démarre dans le sang des esclaves et dans la douceur du coton, peut-être que ces brutes épaisses assoifées d'or avaient des raisons de marcher hors du chemin sacré dessiné par ses majestés ! Tout commence au début du XVII siécle, L'Angleterre doit faire le tour du monde pour récupérer les diverses ressources dans ses diverses colonies, ou bien juste pour participer au commerce noir. Mais la mer est dure et n'a aucune pitié… Ca tombe bien, l'Angleterre aussi ! Plutôt que de perdre des marins chevronnés de la Royal Navy pour quelques emplettes, elle préfére mettre les pauvres et les prisonniers sur ses bateaux. Comme ça, elle se fait de l'argent et elle vide ses rues et ses prisons. C'est tout bénef jusqu'au jour où les marins décident de détourner les bateaux et de vivre une autre vie. Les premiers pirates sont nés. Malgré l'image que l'on peut en avoir (en partie due à la diabolisation de ces marginaux par les pays européens), ces pirates n'étaient pas seulement des brutes. Contrairement aux autres civilisations civilisés de leur temps, ces criminels vivaient dans une sorte de démocratie: le capitaine était élu au suffrage universel par le peuple du bateau, qui pouvait le balancer par dessus bord à tout moment. Aussi, le butin amassé était distribué en parts égales et cela paraissait normal que le capitaine partage sa cabine avec un autre marin. En gros, les pirates formaient des sortes mini-communautés démocrates communistes à tendances masochistes. Mais quoi qu'il en soit, bien qu'ils sauvaient les esclaves et coulaient les galions espagnoles, ils ne créaient aucune valeur ajouté et n'aidaient en rien la communauté. Ils n'étaient que des parasites pour cette ancienne et admirable société qui n'a pas tellement changé aujourd'hui, hormis pour les monarchies, bien sûr. –M.
Titres utilisés dans l'émission de là bas si j'y suis:
Brainstorming culture pirate. pirate_ebooks.zip, ebooks (en) & qq illustrations