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Kit pour gérer vegra sur internet

Le but de ces pages était en partie de proposer un prolongement à ce qu'on entendait souvent dans les milieux alternatifs au sujet des sites web des groupes de musique, qui se limite à un discours anti-myspace. Elles sont aussi là pour faire part d'expérience d'hébergement, étant donné que mauvaispourlesyeux n'a pas été conçu comme un site de groupe de musique classique (classique s'applique à “site”). Et à part ça, elles sont aussi là pour présenter quelques enjeux politiques liés à internet, car on z'aurait tort de s'en passer.

Indépendance vis à vis des prestataires véreux

myspace_caca.jpg

AKA C'est hélas plus compliqué que de s'inscrire sur soundglaude, mais vous passerez moins pour des trous de balles.

Lorsqu'il s'agit de publier du contenu sur internet (articles, musiques…), les grands prestataires que sont myspace, youtube (google), facebook, microsoft et d'autres se sont empressés de nous faciliter la vie. Les problèmes que posent ces services sont pourtant nombreux, simplement du fait que vous devenez dépendants de la politique d'une boite dont l'objectif est principalement de faire du pognon. Ils disposent pour cela de plusieurs manières de vous prendre en otage:

  • La structure de ces services est généralement assez rigide, vos possibilités dépendent de l'interface qu'ils vous proposent, des fonctions qu'ils implémentent. Libre à eux de rendre payantes les possibilités supplémentaires.
  • Ils utilisent des réseaux non-interopérables: vous ne pouvez pas vous connecter à ces réseaux par des outils autres que ceux qu'ils ont jugé acceptables (souvent, uniquement les leurs). Cette ouverture est pourtant nécessaire1) pour que des plateformes délaissées (type Linux/BSD) puissent les utiliser.
  • Un manque de contrôle de vos données: vous pouvez alimenter le réseau en données (ce que vous publiez), mais pas les rapatrier aisément une fois mises en ligne. Les fichiers sont captifs à moins de les extirper fastidieusement.
  • La monétisation de vos données directement contribuées: par exemple, sur youtube, c'est vous qui apportez le contenu (videos, commentaires…), et c'est eux qui le vendent (affichage de publicités ciblées…), ou indirectes: habitudes de surf, recoupement d'informations et profilage…
  • Collaborent avec plus ou moins de zèle avec les autorités. A l'opposé, des mesures techniques pourraient être prises pour limiter la rétention et la lisibilité des données.
  • Le fait que les solutions techniques employées sont rarement les meilleures: formats de fichiers fermés et en qualité dégradée, interfaces à base de technologies lourdes et propriétaires (flash…)
  • Les contrats que personne ne lit et qui vous lient à la boite qui propose le service contiennent toujours leur lot de merdes.

Pour toutes ces raisons, envoyez-les paître autant que vous pouvez. Des alternatives existent. Vous serez certainement toujours dépendants de quelque chose, mais pas toujours du pire.

RAaaaaaaaah c'est encore le bordel. Extirper la partie «auto-hébergement» et la mettre dans «Administration».

Différents degrés de contrôle

Recettes pour un web ouvert, où utiliser Adobe Flash est la chose la plus bête qui soit.2).

Administrer une machine

La plupart des services internet (boite email, site web…) sont fournis par des machines que l'on appelle serveurs (voir Client-serveur). Une bonne partie des serveurs tourne sous Linux. Votre ordinateur pourrait lui aussi devenir un serveur si vous y installez les logiciels qu'il faut. Ces logiciels (Apache, mysql, proftpd, postfix, …), coïncidence non fortuite, sont des logiciels libres. Ce qui veut dire que vous en utilisez déjà, peut être sans le savoir, et, plus intéressant, que vous vous pouvez “facilement” vous les procurer, et les installer. C'est le rôle d'un.e administrat-rice-eur, que l'on appelle «root» dans le monde Linux.

→ Comme on l'a dit, gérer ces logiciels nécessite un accès root à la machine. Or, l'administration d'une machine est une tâche un peu lourde, et n'est pas nécessaire pour gérer vegra sur internet. Si cette partie vous intéresse quand même, vous pourrez toujours trouver quelques infos sur linux par ici.

Mettre en place un site web

Plus souvent, l'accès donné aux personnes désirant faire des sites web est un accès restreint, où les logiciels principaux auront déjà été installés, il s'agit d'un serveur web, un serveur FTP, et un serveur de base de données. Ces trois types de logiciels sont couramment utilisés ensemble pour fournir un environnement web3).

C'est dans de cet environnement web, au sein duquel peut s'éxecuter du code PHP ainsi que d'autres langages web, que les “services” utilisés typiquement par les internautes sont conçus. Par exemple, c'est là dedans que se trouve l'essentiel et l'aspect visible de Youtube, facebook, etc… et c'est précisément ça qu'on cherche à remplacer. C'est le rôle d'un webmaster.

Dès lors que vous disposez d'un tel accès, il demeure possible d'utiliser des scripts externes (Soundcloud, Google Calendar…) et/ou des bouts de codes propriétaires au sein de cet environnement web. C'est à dire, vous aurez toujours la possibilité de mal faire, mais vous aurez compris qu'il vaut mieux éviter, et qu'il existe des alternatives4).

→ Pour cela, on vous propose une solution générique donc non restrictive pour publier du contenu sur internet.

Au menu:

  • Aperçu du tissu associatif en matière d'hébergement
  • Éviter l'usage des prestataires de services
  • Définitions des quelques notions techniques utiles à la mise en place d'un site web…

Service as a Software Substitute

Et enfin, on listera les solutions que d'autres structures ont déjà mises en place et qui vous épargneront de mettre la main dans le cambouis.

Un peu fourre-tout pour le moment.

internet-services ← C'est par là

Furtivité

Anonymat, vie privée, traces et nuisances du web

Le “surf augmenté”

Outils de cryptologie, traçage…

→ Cryptage de données (NICHT IN INTERNET..), traçage…

Autres enjeux et critiques

  • Le peer-to-peer
  • Les réseaux alternatifs

Autres

Sections qui doivent être réintégrées et démêlées.

1)
A moins de procéder à de l'ingénierie inverse
2)
Flash est une technologie propriétaire, en perte de vitesse, qui ne répond pas aux critères d'accessibilité et empêche depuis 10 ans les déficients visuels de naviguer convenablement sur les sites internet, en encapsulant le contenu dans du caca, et encore c'est méchant pour le CACA, au nom d'une politique débile visant à rassurer les ayant-droits, exactement la même que celle à l'oeuvre en ce moment avec les DRM/EME au W3C.
3)
Bien que pour la base de données, c'est moins systématique de nos jours, notamment grâce à SQLite.
4)
Pour prendre un exemple, en l'état actuel, il est certes difficile d'installer un clone de facebook chez soi, non pas qu'il soit “trop gros”, mais plutôt qu'aucun logiciel libre (Diaspora, Movim…) ne soit actuellement assez fiable pour en fournir exactement les mêmes fonctions. A voir aussi s'il est judicieux d'en cloner les fonctions, plutôt que d'envisager un modèle qui répond encore mieux aux besoins. Le problème des logiciels qui se trainent derrière leurs références, c'est que le public ne voit pas toujours les raisons de les adopter.
article/internet.txt · Dernière modification: 2013/10/20 12:09 par fab